Les Etats-Unis en Eurasie de Bill Clinton à Barack Obama : le leadership américain à l'épreuve /
Les Etats-Unis en Eurasie de Bill Clinton à Barack Obama : le leadership américain à l'épreuve / [Texte imprimé] :
sous la direction de Julien Zarifian
- Paris : L'Harmattan, DL 2012
- 1 vol. (177 p.) : cartes ; 24 cm
Notes bibliogr.
La géopolitique mondiale a ceci de singulier que la puissance qui la domine, les États-Unis, n'est pas issue de l'espace géographique où se concentre l'essentiel de son foisonnement, l'Eurasie. Cette dernière, « île-continent » gigantesque qui regroupe, selon la plupart des définitions, les ensembles européen, moyen-oriental et asiatique, concentre à elle seule approximativement 75 % de la population de la planète, 60 % de sa production de richesses et 75 % de ses ressources énergétiques. De ce fait elle constitue un théâtre de première importance, pour une Amérique « à vocation mondiale » qui se doit d'y être présente si elle veut tenir son rang, mais c'est aussi une aire géopolitique difficile d'accès pour les États-Unis, car ils en sont particulièrement éloignés au plan géographique et n'y ont que peu d'expérience historique. C'est sans doute essentiellement ces deux paramètres qui ont engendré un « effort géopolitique » soutenu et continu de la superpuissance américaine en direction de l'Eurasie, depuis la Seconde Guerre mondiale et plus encore depuis la fin du monde bipolaire. On peut même affirmer que l'essentiel de l'« effort géopolitique » global américain ou, en d'autres termes la quintessence de la politique étrangère américaine, s'est porté sur l'Eurasie : la majeure partie des troupes américaines à l'étranger y stationnent ; les relations bilatérales les plus décisives (qu'il s'agisse de relations d'alliance, de concurrence ou d'hostilité) y ont été forgées et, en particulier depuis la chute de l'URSS, elle est le théâtre principal du déploiement géo-économique et diplomatique des États-Unis (dans le cadre de leurs efforts pour capter les hydrocarbures du Moyen-Orient et d'Asie, ou au travers de tentatives de règlement du conflit israélo-palestinien par exemple).
978-2-336-00311-5
327.7305
Notes bibliogr.
La géopolitique mondiale a ceci de singulier que la puissance qui la domine, les États-Unis, n'est pas issue de l'espace géographique où se concentre l'essentiel de son foisonnement, l'Eurasie. Cette dernière, « île-continent » gigantesque qui regroupe, selon la plupart des définitions, les ensembles européen, moyen-oriental et asiatique, concentre à elle seule approximativement 75 % de la population de la planète, 60 % de sa production de richesses et 75 % de ses ressources énergétiques. De ce fait elle constitue un théâtre de première importance, pour une Amérique « à vocation mondiale » qui se doit d'y être présente si elle veut tenir son rang, mais c'est aussi une aire géopolitique difficile d'accès pour les États-Unis, car ils en sont particulièrement éloignés au plan géographique et n'y ont que peu d'expérience historique. C'est sans doute essentiellement ces deux paramètres qui ont engendré un « effort géopolitique » soutenu et continu de la superpuissance américaine en direction de l'Eurasie, depuis la Seconde Guerre mondiale et plus encore depuis la fin du monde bipolaire. On peut même affirmer que l'essentiel de l'« effort géopolitique » global américain ou, en d'autres termes la quintessence de la politique étrangère américaine, s'est porté sur l'Eurasie : la majeure partie des troupes américaines à l'étranger y stationnent ; les relations bilatérales les plus décisives (qu'il s'agisse de relations d'alliance, de concurrence ou d'hostilité) y ont été forgées et, en particulier depuis la chute de l'URSS, elle est le théâtre principal du déploiement géo-économique et diplomatique des États-Unis (dans le cadre de leurs efforts pour capter les hydrocarbures du Moyen-Orient et d'Asie, ou au travers de tentatives de règlement du conflit israélo-palestinien par exemple).
978-2-336-00311-5
327.7305