Migration et asile en Tunisie depuis 2011 vers de nouvelles figures migratoires ? /
Boubakri, Hassen
Migration et asile en Tunisie depuis 2011 vers de nouvelles figures migratoires ? / [Ressource électronique] : Hassan Boubakri - p. 17-39
Notes bibliogr.
La Tunisie, premier pays arabe à avoir connu un soulèvement populaire en 2011, est passée par une expérience migratoire que l'on peut qualifier d'inédite pour un pays traditionnel d'émigration. Avant 2011, le pays accueillait officiellement une centaine de réfugiés reconnus par le HCR et voyait quelques milliers de migrants irréguliers (Tunisiens et étrangers) partir ou transiter par son territoire pour traverser la mer en direction des côtes italiennes. Mais depuis 2011, le nombre d'étrangers fuyant les guerres civiles et l'instabilité dans leurs pays d'origine, ainsi que la pauvreté et le chômage, n'a cessé d'augmenter. Si les premières vagues d'exil ont pris fin en 2011, des centaines de milliers de ressortissants libyens continuent à entrer en Tunisie pour des séjours prolongés et renouvelés en raison de la reprise de la guerre civile depuis 2014 et la désorganisation des services publics. Le voisinage et la libre circulation des personnes entre les deux pays rend difficile la qualification de la présence des Libyens en Tunisie : sont-ils touristes ou réfugiés ? La guerre civile syrienne a également forcé quelques milliers de réfugiés, une infime minorité, à choisir la Tunisie comme pays d'asile ou de transit pour l'Europe. La Tunisie continue à abriter une immigration d'origine subsaharienne alimentée par les étudiants, les migrants économiques, mais aussi par les réfugiés fuyant les anciens et les nouveaux foyers de conflits sur le continent. Cet article traite de la manière dont ce pays accueille et gère ces différentes formes de migration.
IMMIGRE
REFUGIE
FRONTIERE
MIGRATION
SYRIE
LIBYE
TUNISIE
304.80611
Migration et asile en Tunisie depuis 2011 vers de nouvelles figures migratoires ? / [Ressource électronique] : Hassan Boubakri - p. 17-39
Notes bibliogr.
La Tunisie, premier pays arabe à avoir connu un soulèvement populaire en 2011, est passée par une expérience migratoire que l'on peut qualifier d'inédite pour un pays traditionnel d'émigration. Avant 2011, le pays accueillait officiellement une centaine de réfugiés reconnus par le HCR et voyait quelques milliers de migrants irréguliers (Tunisiens et étrangers) partir ou transiter par son territoire pour traverser la mer en direction des côtes italiennes. Mais depuis 2011, le nombre d'étrangers fuyant les guerres civiles et l'instabilité dans leurs pays d'origine, ainsi que la pauvreté et le chômage, n'a cessé d'augmenter. Si les premières vagues d'exil ont pris fin en 2011, des centaines de milliers de ressortissants libyens continuent à entrer en Tunisie pour des séjours prolongés et renouvelés en raison de la reprise de la guerre civile depuis 2014 et la désorganisation des services publics. Le voisinage et la libre circulation des personnes entre les deux pays rend difficile la qualification de la présence des Libyens en Tunisie : sont-ils touristes ou réfugiés ? La guerre civile syrienne a également forcé quelques milliers de réfugiés, une infime minorité, à choisir la Tunisie comme pays d'asile ou de transit pour l'Europe. La Tunisie continue à abriter une immigration d'origine subsaharienne alimentée par les étudiants, les migrants économiques, mais aussi par les réfugiés fuyant les anciens et les nouveaux foyers de conflits sur le continent. Cet article traite de la manière dont ce pays accueille et gère ces différentes formes de migration.
IMMIGRE
REFUGIE
FRONTIERE
MIGRATION
SYRIE
LIBYE
TUNISIE
304.80611