صورة الغلاف المخصصة
صورة الغلاف المخصصة

Une pensée non hiérarchique est-elle possible ? [Texte imprimé] / monsieur Daniel Parrochia

بواسطة:نوع المادة : نصنصاللغة: الفرنسية لغة الملخص:الإنجليزية تفاصيل النشر:Paris : Vrin, impr. 2006وصف:1 vol. (40 p.) ; 24 cmتدمك:
  • 978-2-7116-5038-3
تصنيف DDC:
  • 003.7 21E
تصنيفات أخرى:
  • 000
في: Bulletin de la Société française de philosophie. - Vol. 100, n. 1, 2006. -ملخص:Le concept de hiérarchie (de hiéros, sacré, et archè, principe), au départ dans la dépendance d'un lourd passé ecclésiastique - puisqu'il désigne originairement l'ordre des milices célestes (anges, archanges, etc.) - en est venu à signifier, une fois sa laïcisation accomplie, toute espèce de subordination sérielle de personnes, d'objets, de faits ou d'idées, un ordre total ou partiel étant défini sur leur ensemble. L'idée de hiérarchie, déjà présente dans l'organisation des sociétés les plus anciennes (les "classifications primitives" de Durkheim et Mauss), reçoit alors une grande extension, pénétrant tour à tour le domaine de la politique, de la morale, de la sociologie ou encore de l'épistémologie. Largement utilisée par les philosophes et les savants (taxinomistes ou théoriciens des systèmes), qui en ont fait un modèle de pensée et même du monde, la hiérarchie s'est vue opposer deux sortes de critiques : - Une critique de type politique qui, au nom d'une pensée libertaire, entend faire fond sur la puissance du moi (Max Stirner) ou l'existence du multiple pour renverser les ordres et leur substituer, non pas le désordre, mais une organisation dépourvue de centre, principe ou "chef " (anarchie). - Une critique de type épistémologique, qui opposera aux formes hiérarchiques réputées rigides et simplistes (arbres) des structures supposées plus souples ou plus complexes (organisations réticulaires, rhizomes, enchevêtrements ; boucles ou structures paradoxales) ; Ces critiques n'ont pas toujours réussi à convaincre : en pratique, organisations sans chef et sociétés sans classes restent l'exception; en théorie, le développement de la logique moderne (fin XIXe, début du XXe siècle) a semblé au début plutôt confirmer la nécessité des hiérarchies (hiérarchie des types logiques de Russell, hiérarchie des ensembles de Zermelo-Fraenkel) garantes de la cohérence de la pensée (ou du maintien de cette cohérence le plus loin possible). Nous savons pourtant aujourd'hui, après la réinterprétation des travaux mathématiques de Paul Finsler par Peter Aczel, qu'il y a une alternative à cet univers. Une pensée non hiérarchique est logiquement et mathématiquement possible : c'est un théorème. Ce résultat amène deux types de questions: Sur le plan théorique, à quel prix obtient-on ce prodige ? Sur le plan pratique, est-ce à dire qu'une telle pensée puisse trouver des applications concrètes ? Et dans quels domaines ? L'image de la pensée (philosophique, scientifique, politique...) en est-elle alors changée ?
نوع المادة:
وسوم من هذه المكتبة لا توجد وسوم لهذا العنوان في هذه المكتبة. قم بتسجيل الدخول لإضافة الأوسمة
التقييم بالنجوم
    متوسط التقييم: 0.0 (0 صوتًا)
المقتنيات
نوع المادة المكتبة الحالية المجموعة رقم الطلب رقم النسخة حالة تاريخ الإستحقاق الباركود
عدد خاص (مجلة) عدد خاص (مجلة) Bibliothèque centrale Dépôt des revues Collection générale 1731 (إستعراض الرف(يفتح أدناه)) 1 المتاح NS0000001165

Conférence donnée le 19 novembre 2005

Notes bibliogr.

Le concept de hiérarchie (de hiéros, sacré, et archè, principe), au départ dans la dépendance d'un lourd passé ecclésiastique - puisqu'il désigne originairement l'ordre des milices célestes (anges, archanges, etc.) - en est venu à signifier, une fois sa laïcisation accomplie, toute espèce de subordination sérielle de personnes, d'objets, de faits ou d'idées, un ordre total ou partiel étant défini sur leur ensemble. L'idée de hiérarchie, déjà présente dans l'organisation des sociétés les plus anciennes (les "classifications primitives" de Durkheim et Mauss), reçoit alors une grande extension, pénétrant tour à tour le domaine de la politique, de la morale, de la sociologie ou encore de l'épistémologie. Largement utilisée par les philosophes et les savants (taxinomistes ou théoriciens des systèmes), qui en ont fait un modèle de pensée et même du monde, la hiérarchie s'est vue opposer deux sortes de critiques : - Une critique de type politique qui, au nom d'une pensée libertaire, entend faire fond sur la puissance du moi (Max Stirner) ou l'existence du multiple pour renverser les ordres et leur substituer, non pas le désordre, mais une organisation dépourvue de centre, principe ou "chef " (anarchie). - Une critique de type épistémologique, qui opposera aux formes hiérarchiques réputées rigides et simplistes (arbres) des structures supposées plus souples ou plus complexes (organisations réticulaires, rhizomes, enchevêtrements ; boucles ou structures paradoxales) ; Ces critiques n'ont pas toujours réussi à convaincre : en pratique, organisations sans chef et sociétés sans classes restent l'exception; en théorie, le développement de la logique moderne (fin XIXe, début du XXe siècle) a semblé au début plutôt confirmer la nécessité des hiérarchies (hiérarchie des types logiques de Russell, hiérarchie des ensembles de Zermelo-Fraenkel) garantes de la cohérence de la pensée (ou du maintien de cette cohérence le plus loin possible). Nous savons pourtant aujourd'hui, après la réinterprétation des travaux mathématiques de Paul Finsler par Peter Aczel, qu'il y a une alternative à cet univers. Une pensée non hiérarchique est logiquement et mathématiquement possible : c'est un théorème. Ce résultat amène deux types de questions: Sur le plan théorique, à quel prix obtient-on ce prodige ? Sur le plan pratique, est-ce à dire qu'une telle pensée puisse trouver des applications concrètes ? Et dans quels domaines ? L'image de la pensée (philosophique, scientifique, politique...) en est-elle alors changée ?

Résumés en français et en anglais

لا توجد تعليقات على هذا العنوان.