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Encadrer la naissance dans l'Algérie coloniale [Ressource électronique] : personnels de santé et assistance à la mère et à l'enfant "indigènes", XIXe-début du XXe siècle / par Claire Fredj

بواسطة:المساهم (المساهمين):نوع المادة : مقالةمقالةاللغة: الفرنسية لغة الملخص:الإنجليزية الموضوع:تصنيف DDC:
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موارد على الانترنت: في: Annales de démographie historique. - 2011, N. 122, fasc. 2, p. 169-203. -ملخص:En Algérie coloniale, une réflexion sur les spécificités de l'assistance obstétricale pour les femmes musulmanes émerge au xixe siècle. Elle porte sur la manière d'amener ces femmes à se faire examiner et soigner dans les structures françaises mais aussi sur la nécessité de former, selon les normes occidentales, des soignantes « indigènes » (sages-femmes, infirmières) appelées à remplacer les matrones traditionnelles (qabla-s), rendues responsables des fortes mortalités maternelle et infantile. Les projets se succèdent à partir des années 1840. Peu aboutissent : cours dans les villes, installations de sages-femmes françaises dans les villages, consultations spéciales pour femmes et enfants. Après 1914, alors que plusieurs métiers féminins s'inventent, le gouvernement général organise un corps d'infirmières-visiteuses coloniales pour s'occuper des femmes musulmanes. Plusieurs œuvres laïques, missions féminines et sociétés de Croix-Rouge ont le même but. L'administration songe aussi de plus en plus à partir des années 1920 à former des infirmières musulmanes. Quelques-unes sont diplômées au cours des années 1930 mais leur nombre reste très limité. Réticences, manque de volonté, et surtout manque de personnel, font que l'extension des soins aux femmes et aux enfants reste laborieuse. Les vœux régulièrement répétés de former des femmes soignantes indigènes se heurtent aux réalités politiques algériennes et aux raidissements des sociétés traditionnelles face à la colonisation
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Bibliogr. p. 197-202

En Algérie coloniale, une réflexion sur les spécificités de l'assistance obstétricale pour les femmes musulmanes émerge au xixe siècle. Elle porte sur la manière d'amener ces femmes à se faire examiner et soigner dans les structures françaises mais aussi sur la nécessité de former, selon les normes occidentales, des soignantes « indigènes » (sages-femmes, infirmières) appelées à remplacer les matrones traditionnelles (qabla-s), rendues responsables des fortes mortalités maternelle et infantile. Les projets se succèdent à partir des années 1840. Peu aboutissent : cours dans les villes, installations de sages-femmes françaises dans les villages, consultations spéciales pour femmes et enfants. Après 1914, alors que plusieurs métiers féminins s'inventent, le gouvernement général organise un corps d'infirmières-visiteuses coloniales pour s'occuper des femmes musulmanes. Plusieurs œuvres laïques, missions féminines et sociétés de Croix-Rouge ont le même but. L'administration songe aussi de plus en plus à partir des années 1920 à former des infirmières musulmanes. Quelques-unes sont diplômées au cours des années 1930 mais leur nombre reste très limité. Réticences, manque de volonté, et surtout manque de personnel, font que l'extension des soins aux femmes et aux enfants reste laborieuse. Les vœux régulièrement répétés de former des femmes soignantes indigènes se heurtent aux réalités politiques algériennes et aux raidissements des sociétés traditionnelles face à la colonisation

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