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L'identité entre appartenance et apprentissage [Enregistrement sonore] / Ali Benmakhlouf

بواسطة:المساهم (المساهمين):نوع المادة : صوتصوتتفاصيل النشر:Casablanca : Fondation de la Mosquée Hassan II, 2011 وصف:1 disque compact ; 12 cmتصنيف DDC:
  • 126 23E
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  • 128
ملخص:Le conférencier amorce sa réflexion par une référence à Alice, personnage de Lewis Carrol et à l'ascète, personnage d'un conte d'Al Farabi pour illustrer sa conception de la notion de l'identité, explicitée d'ailleurs dans son dernier ouvrage paru aux éditions P. U. F sous le titre «L'identité, une fable philosophique». Ainsi, pour lui l'identité n'est qu'une fable et une illusion et qu'il faut se débarrasser de l'idée que l'identité est la permanence et l'inertie. Car ce sont les lentes transformations de soi qui nous donnent l'impression qu'on ne change pas, que nous sommes toujours les mêmes. Il avance aussi qu'il n'y a d'identité que l'identité attribuée, soulignant, pour expliciter cette idée que : «ce n'est pas moi qui peut parler de moi et ce n'est pas un pays qui peut parler de lui », mais ce sont les autres qui le font, reconnaissent, et à travers leurs regards une identité est attribuée. «Je ne peux, a- t- il ajouté, me fournir une identité moi-même, car c'est «il» qui parle de «je» et non un «je» qui parle de lui-même.Chacun hérite en effet d'un ensemble d'éléments et de facteurs identitaires qui contribuent à le définir. Cependant la définition de «ce que» ou de «qui» je suis reste soumise à des variations géographique, temporelle et contextuelle. Or, surgit là le problème ou la difficulté de définir «l'étalon» pouvant délimiter une identité collective ou d'un pays. Une aire géographique n'est jamais clairement définie. Ainsi, si on cite le monde musulman comme exemple, on trouve qu'une citadine d'Istanbul et une bédouine de l'Arabie Saoudite n'ont presque rien en commun. Ceci démontre bien qu'il est difficile d'avoir une caractérisation, avec un critère défini de l'identité sur une base même religieuse. Par ailleurs, et concernant le rapport de l'identité à la civilisation, le conférencier a préféré ne pas s'arrêter sur ce qu'on appelle «le choc des civilisations» et s'est limité à développer ce qu'une civilisation propose.
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Le conférencier amorce sa réflexion par une référence à Alice, personnage de Lewis Carrol et à l'ascète, personnage d'un conte d'Al Farabi pour illustrer sa conception de la notion de l'identité, explicitée d'ailleurs dans son dernier ouvrage paru aux éditions P. U. F sous le titre «L'identité, une fable philosophique». Ainsi, pour lui l'identité n'est qu'une fable et une illusion et qu'il faut se débarrasser de l'idée que l'identité est la permanence et l'inertie. Car ce sont les lentes transformations de soi qui nous donnent l'impression qu'on ne change pas, que nous sommes toujours les mêmes. Il avance aussi qu'il n'y a d'identité que l'identité attribuée, soulignant, pour expliciter cette idée que : «ce n'est pas moi qui peut parler de moi et ce n'est pas un pays qui peut parler de lui », mais ce sont les autres qui le font, reconnaissent, et à travers leurs regards une identité est attribuée. «Je ne peux, a- t- il ajouté, me fournir une identité moi-même, car c'est «il» qui parle de «je» et non un «je» qui parle de lui-même.Chacun hérite en effet d'un ensemble d'éléments et de facteurs identitaires qui contribuent à le définir. Cependant la définition de «ce que» ou de «qui» je suis reste soumise à des variations géographique, temporelle et contextuelle. Or, surgit là le problème ou la difficulté de définir «l'étalon» pouvant délimiter une identité collective ou d'un pays. Une aire géographique n'est jamais clairement définie. Ainsi, si on cite le monde musulman comme exemple, on trouve qu'une citadine d'Istanbul et une bédouine de l'Arabie Saoudite n'ont presque rien en commun. Ceci démontre bien qu'il est difficile d'avoir une caractérisation, avec un critère défini de l'identité sur une base même religieuse. Par ailleurs, et concernant le rapport de l'identité à la civilisation, le conférencier a préféré ne pas s'arrêter sur ce qu'on appelle «le choc des civilisations» et s'est limité à développer ce qu'une civilisation propose.

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