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Quelle gouvernance pour les politiques publiques ? [Enregistrement sonore] / Ali Sedjari

بواسطة:المساهم (المساهمين):نوع المادة : صوتصوتتفاصيل النشر:Casablanca : Fondation de la Mosquée Hassan II, 2011 وصف:1 disque compact ; 12 cmالموضوع:تصنيف DDC:
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ملخص:Le conférencier a consacré son exposé à l'examen de la question démocratique au Maroc, en passant en revue les difficultés que rencontrent le processus de la gouvernance régionale, l'idée que se fait le citoyen de l'action politique, ainsi que le rôle et la place qu'occupent les parties politiques sur la scène politique. Le diagnostic présenté a révélé une série d'insuffisances et de tares, qu'on ne peut combler, du moins réduire l'acuité, selon M. Sedjari, que par une vraie gouvernance, seule approche pouvant permettre la concrétisation de politiques publiques répondant aux exigences de la modernité et de la démocratie locale. Par ailleurs et en brossant ce tableau sur la situation prévalant dans notre pays, le conférencier s'est posé une suite de questions sur la capacité du pays à changer, d'autant que la nouvelle constitution ouvre de nouveaux horizons dans les domaines des réformes et de la modernité : quand le Maroc changera t-il ? Comment ce changement sera-t-il opéré ? sur la base de quelles données objectives, humaines et techniques ? Quelles politiques publiques nous faut-il pour concevoir et entamer ce changement ? Ce changement nous n'impose t-il pas des révisions et des changements de nos mentalités, nos comportements et nos modes de penser et d'agir ? Ce changement, a-t-il ajouté, est en étroite corrélation avec nos attentes, qui restent à déterminer et à définir, car le monde est en constante évolution et confronté en permanence à de nouvelles difficultés et à de nouveaux enjeux, engendrés par la mondialisation et l'expansion des nouvelles technologies de communication. La prophylaxie préconisée par M. Sedjari pour sortir de cette inertie s'articule autour de quatre axes : 1- L'implication, la contribution et l'intervention de compétences à tous les niveaux étant donné que l'Etat et les différents acteurs politiques ne peuvent à eux seuls tout faire pour satisfaire les aspirations sociales et les réformes qui en découlent. 2- Une bonne gestion des connaissances, du savoir et des sciences, car les diplômes restent insuffisants et comptent peu par rapport à l'expérience et à la confrontation directe avec les différents problèmes et questions. Le monde des sciences et du savoir étant en constante évolution, il nous faut, a indiqué M. Sedjari, accompagner cette évolution, définir la méthodologie et le type d'éducation et d'enseignement dont nous avons besoin pour préparer le citoyen de demain, ainsi que les langues étrangères qui nous permettent d'accompagner la mondialisation et de nous engager dans cette pluralité linguistique et culturelle. 3- Le retour et l'attachement aux valeurs, c'est-à-dire l'autocritique, la transparence, la légalité, la morale, demander des comptes aux responsables en passant par une démocratie humanitaire, solidaire avec les personnes handicapées et les marginalisées du milieu rural et des zones éloignées. 4- La responsabilité de l'Etat étant limitée, il importe de recourir aux divers compétences et acteurs dans tous les domaines, politique, économique, et social, ainsi que dans les domaines de l'art, du savoir et de l'action associative, sans négliger la nécessité d'impliquer et de faire adhérer la femme dans tout processus de développement. Ainsi plus on accorde un intérêt aux citoyens et à ses sujets de préoccupation, plus on l'incite à adhérer à un modèle sociétal participatif, basé sur la démocratie et la vraie citoyenneté.
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Le conférencier a consacré son exposé à l'examen de la question démocratique au Maroc, en passant en revue les difficultés que rencontrent le processus de la gouvernance régionale, l'idée que se fait le citoyen de l'action politique, ainsi que le rôle et la place qu'occupent les parties politiques sur la scène politique. Le diagnostic présenté a révélé une série d'insuffisances et de tares, qu'on ne peut combler, du moins réduire l'acuité, selon M. Sedjari, que par une vraie gouvernance, seule approche pouvant permettre la concrétisation de politiques publiques répondant aux exigences de la modernité et de la démocratie locale. Par ailleurs et en brossant ce tableau sur la situation prévalant dans notre pays, le conférencier s'est posé une suite de questions sur la capacité du pays à changer, d'autant que la nouvelle constitution ouvre de nouveaux horizons dans les domaines des réformes et de la modernité : quand le Maroc changera t-il ? Comment ce changement sera-t-il opéré ? sur la base de quelles données objectives, humaines et techniques ? Quelles politiques publiques nous faut-il pour concevoir et entamer ce changement ? Ce changement nous n'impose t-il pas des révisions et des changements de nos mentalités, nos comportements et nos modes de penser et d'agir ? Ce changement, a-t-il ajouté, est en étroite corrélation avec nos attentes, qui restent à déterminer et à définir, car le monde est en constante évolution et confronté en permanence à de nouvelles difficultés et à de nouveaux enjeux, engendrés par la mondialisation et l'expansion des nouvelles technologies de communication. La prophylaxie préconisée par M. Sedjari pour sortir de cette inertie s'articule autour de quatre axes : 1- L'implication, la contribution et l'intervention de compétences à tous les niveaux étant donné que l'Etat et les différents acteurs politiques ne peuvent à eux seuls tout faire pour satisfaire les aspirations sociales et les réformes qui en découlent. 2- Une bonne gestion des connaissances, du savoir et des sciences, car les diplômes restent insuffisants et comptent peu par rapport à l'expérience et à la confrontation directe avec les différents problèmes et questions. Le monde des sciences et du savoir étant en constante évolution, il nous faut, a indiqué M. Sedjari, accompagner cette évolution, définir la méthodologie et le type d'éducation et d'enseignement dont nous avons besoin pour préparer le citoyen de demain, ainsi que les langues étrangères qui nous permettent d'accompagner la mondialisation et de nous engager dans cette pluralité linguistique et culturelle. 3- Le retour et l'attachement aux valeurs, c'est-à-dire l'autocritique, la transparence, la légalité, la morale, demander des comptes aux responsables en passant par une démocratie humanitaire, solidaire avec les personnes handicapées et les marginalisées du milieu rural et des zones éloignées. 4- La responsabilité de l'Etat étant limitée, il importe de recourir aux divers compétences et acteurs dans tous les domaines, politique, économique, et social, ainsi que dans les domaines de l'art, du savoir et de l'action associative, sans négliger la nécessité d'impliquer et de faire adhérer la femme dans tout processus de développement. Ainsi plus on accorde un intérêt aux citoyens et à ses sujets de préoccupation, plus on l'incite à adhérer à un modèle sociétal participatif, basé sur la démocratie et la vraie citoyenneté.

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