صورة الغلاف المخصصة
صورة الغلاف المخصصة

Le Maghreb médiéval et l'Antiquité : de la perception et de la connaissance du passé antéislamique dans l'historiographie maghrébine médiévale / Chafik T. Benchekroun

بواسطة:نوع المادة : مقالةمقالةوصف:p. 195-223الموضوع:تصنيف DDC:
  • 939.7 23A
تصنيفات أخرى:
  • 961.001
موارد على الانترنت: في: Mélanges de la Casa de Velázquez. - T. 45, n. 2, 2015, p. 195-223. -ملخص:Le Maghreb médiéval a-t-il eu une Antiquité ? Une telle question peut paraître naïve, mais une connaissance même superficielle du Maghreb médiéval la justifierait pleinement. Il existe une réelle coupure épistémologique entre l'Africa antique et le Maghreb médiéval, ce dernier ne semblant presque aucunement se nourrir de la première. Un spectaculaire glissement de terrain, culturel, intellectuel, et identitaire, transporta l'héritage antique/antéislamique de l'Arabie de Mahomet au Maghreb médiéval. Ainsi, les Maghrébins descendant de Juba, Apulée, ou Augustin, allaient faire inconsciemment litière de ces derniers pour ne plus se souvenir que de la reine de Saba, des antiques royaumes arabes et de poètes de l'Arabie antéislamique. Seule l'existence d'une traduction andalouse d'Orose permit à quelques rares auteurs (principalement Ibn H̱ald ū n) de nuancer la vision fantasmée de l'Antiquité présente dans le reste de l'historiographie maghrébine
نوع المادة:
وسوم من هذه المكتبة لا توجد وسوم لهذا العنوان في هذه المكتبة. قم بتسجيل الدخول لإضافة الأوسمة
التقييم بالنجوم
    متوسط التقييم: 0.0 (0 صوتًا)

Notes

Bibliogr. p. 219-223

Le Maghreb médiéval a-t-il eu une Antiquité ? Une telle question peut paraître naïve, mais une connaissance même superficielle du Maghreb médiéval la justifierait pleinement. Il existe une réelle coupure épistémologique entre l'Africa antique et le Maghreb médiéval, ce dernier ne semblant presque aucunement se nourrir de la première. Un spectaculaire glissement de terrain, culturel, intellectuel, et identitaire, transporta l'héritage antique/antéislamique de l'Arabie de Mahomet au Maghreb médiéval. Ainsi, les Maghrébins descendant de Juba, Apulée, ou Augustin, allaient faire inconsciemment litière de ces derniers pour ne plus se souvenir que de la reine de Saba, des antiques royaumes arabes et de poètes de l'Arabie antéislamique. Seule l'existence d'une traduction andalouse d'Orose permit à quelques rares auteurs (principalement Ibn H̱ald ū n) de nuancer la vision fantasmée de l'Antiquité présente dans le reste de l'historiographie maghrébine

لا توجد تعليقات على هذا العنوان.