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Le vivable et l'invivable : une conversation à l'initiative d'Arto Charpentier et Laure Barillas / Judith Butler, Frédéric Worms ; [traduit de l'anglais par Christophe Beslon]

بواسطة:المساهم (المساهمين):نوع المادة : نصنصاللغة: الفرنسية اللغة الأصلية:الإنجليزية السلاسل:Questions de soinتفاصيل النشر:Paris : PUF, 2021وصف:(79 p.)تدمك:
  • 978-2-13-082745-0
تصنيف DDC:
  • 179.7 23E
تصنيفات أخرى:
  • 171
ملخص:Dans les épreuves et les violences du monde contemporain. l'invivable est la pointe extrême de la souffrance, de l'injustice, et du soin qui peut et doit y répondre. Mais qu'est-ce qui est invivable ? Puisqu'il exige immédiatement une action et un soin, comment s'en prémunir et le réparer ? Judith Butler critique les normes qui rendent des vies " précaires " et " invivables " (depuis Trouble dans le genre), mais sans pour autant la lier à une philosophie de " la vie " ou du " soin ". Frédéric Worms, de son côté revendique un " vitalisme critique ", pour lequel tout ce qui cause la mort relève de la vie, mais d'une manière différenciée selon les vivants, de sorte que " l'invivable " qui tue quelque chose en nous, reste littéralement vital et révèle la spécificité des vivants humains. Mais tous les deux voient dans la différence entre le vivable et l'invivable le fondement critique pour une pratique contemporaine du soin.
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Dans les épreuves et les violences du monde contemporain. l'invivable est la pointe extrême de la souffrance, de l'injustice, et du soin qui peut et doit y répondre. Mais qu'est-ce qui est invivable ? Puisqu'il exige immédiatement une action et un soin, comment s'en prémunir et le réparer ? Judith Butler critique les normes qui rendent des vies " précaires " et " invivables " (depuis Trouble dans le genre), mais sans pour autant la lier à une philosophie de " la vie " ou du " soin ". Frédéric Worms, de son côté revendique un " vitalisme critique ", pour lequel tout ce qui cause la mort relève de la vie, mais d'une manière différenciée selon les vivants, de sorte que " l'invivable " qui tue quelque chose en nous, reste littéralement vital et révèle la spécificité des vivants humains. Mais tous les deux voient dans la différence entre le vivable et l'invivable le fondement critique pour une pratique contemporaine du soin.

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