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La traduction au Maroc sous le protectorat français, 1912-1956 : étude de trois auto-traducteurs de l'IHEM / [thèse] présentée par Hasnaa Kadiri Hassani ; [directeur de recherche Georges L. Bastin]

بواسطة:المساهم (المساهمين):نوع المادة : نصنصتفاصيل النشر:Montréal : Université de Montréal, 2015وصف:(209, XXVIII p.)الموضوع:تصنيف DDC:
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موارد على الانترنت:ملخص:Les Textes arabes de l'Ouargha (Lévi-Provençal, 1922), les Textes arabes de Rabat (Brunot, 1931) et les Textes arabes des Zaër (Loubignac, 1952), relatifs à trois régions marocaines, attirent l'attention par leur organisation méthodique, mais aussi par les thématiques abordées. Les Textes, comportant une préface arabe, une transcription en caractères latins et une traduction annotée, donnent une image du Maroc colonial entre 1912 et 1956. Sur les traces de l'orientaliste William Marçais, les trois auto-traducteurs se sont intéressés à l'ethnographie marocaine dans ses différentes facettes. Pour sonder le travail de ces auto-traducteurs, nous avons étudié leur traduction non seulement d'un point de vue comparatif, mais aussi du point de vue du paratexte. De plus, nous avons fait une étude sociohistorique des traducteurs, qui s'est avérée utile pour mieux comprendre leur idéologie et surtout qui a mis en lumière leur appartenance à la communauté d'érudits. Pour ce faire, notre cadre théorique s'est appuyé sur deux volets : volet archéologique et volet critique afin de dégager les normes sous-jacentes dans les interventions délibérées. La préface et les nombreuses notes démontrent clairement le projet de traduction des trois auto-traducteurs, qui est celui de « solidifier l'édifice » de l'Administration française. Force est toutefois d'admettre que l'analyse de l'auto-traduction n'a pas décelé des interventions marquées des traducteurs et donc l'analyse de la transcription en dialecte marocain a pris une grande place dans notre recherche. Cependant, la lecture de cette transcription, soit la traduction intralinguistique de l'oral à l'écrit, et la connaissance de ses tenants et aboutissants mettent en lumière le rôle joué par les auto-traductions, effectuées par des traducteurs au service de l'IHEM, qui est celui de façonner l'image du Marocain et de consolider le projet colonial français au Maroc
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Texte remanié de : Thèse de doctorat en Linguistique et Traduction Montréal, Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal, 2015

Bibliogr. p. I-X

Les Textes arabes de l'Ouargha (Lévi-Provençal, 1922), les Textes arabes de Rabat (Brunot, 1931) et les Textes arabes des Zaër (Loubignac, 1952), relatifs à trois régions marocaines, attirent l'attention par leur organisation méthodique, mais aussi par les thématiques abordées. Les Textes, comportant une préface arabe, une transcription en caractères latins et une traduction annotée, donnent une image du Maroc colonial entre 1912 et 1956. Sur les traces de l'orientaliste William Marçais, les trois auto-traducteurs se sont intéressés à l'ethnographie marocaine dans ses différentes facettes. Pour sonder le travail de ces auto-traducteurs, nous avons étudié leur traduction non seulement d'un point de vue comparatif, mais aussi du point de vue du paratexte. De plus, nous avons fait une étude sociohistorique des traducteurs, qui s'est avérée utile pour mieux comprendre leur idéologie et surtout qui a mis en lumière leur appartenance à la communauté d'érudits. Pour ce faire, notre cadre théorique s'est appuyé sur deux volets : volet archéologique et volet critique afin de dégager les normes sous-jacentes dans les interventions délibérées. La préface et les nombreuses notes démontrent clairement le projet de traduction des trois auto-traducteurs, qui est celui de « solidifier l'édifice » de l'Administration française. Force est toutefois d'admettre que l'analyse de l'auto-traduction n'a pas décelé des interventions marquées des traducteurs et donc l'analyse de la transcription en dialecte marocain a pris une grande place dans notre recherche. Cependant, la lecture de cette transcription, soit la traduction intralinguistique de l'oral à l'écrit, et la connaissance de ses tenants et aboutissants mettent en lumière le rôle joué par les auto-traductions, effectuées par des traducteurs au service de l'IHEM, qui est celui de façonner l'image du Marocain et de consolider le projet colonial français au Maroc

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