TY  - BOOK
AU  - Boutbouqalt,Tayeb
AU  - Albert,Pierre
AU  - بوتبقالت، الطيب
AU  - ألبير، بيير
TI  - La politique d'information du protectorat français au Maroc, 1912-1956
PY  - 0000///[s.d.]
CY  - [S.l.]
PB  - [s.n.]
N1  - Th. Doctorat national : Sciences de l'information : Paris 2 : 1986
N2  - LES COMPOSANTES THEMATIQUES ET IDEOLOGIQUES AYANT ETE A LA BASE DE LA POLITIQUE D'INFORMATION DU REGIME DU PROTECTORAT, COMMENCERENT A SE PRECISER TRES NETTEMENT AU LENDEMAIN DE LA CONQUETE DE L'ALGERIE EN 1830. C'EST EN DEVELOPPANT, D'UNE FACON METHODIQUE ET APPROFONDIE, SES DIFFERENTS MOYENS D'INFLUENCE AU MAROC, QUE LA FRANCE A PU PREPARER L'OCCUPATION DU PAYS. DEUX ASSOCIATIONS, L'ALLIANCE ISRAELITE UNIVERSELLE, FONDEE EN 1860, ET L'ALLIANCE FRANCAISE, FONDEE EN 1883, FURENT DEUX CENTRES DE PROPAGANDE COLONIALE FRANCAISE AU MAROC, EXERCANT LEURS PRINCIPALES ACTIVITES DANS LE DOMAINE DE L'ENSEIGNEMENT. ELLES CONTRIBUERENT LARGEMENT A DIFFUSER LA LANGUE ET LA CULTURE FRANCAISE DANS UN BUT, AVOUE, D'EXPANSIONNISME COLONIAL. DEUX ACCORDS, LA DECLARATION FRANCO-BRITANNIQUE DU 8 AVRIL 1904 (ENTENTE CORDIALE) ET LA CONVENTION FRANCO-ALLEMANDE DU 4 NOVEMBRE 1911, PERMIRENT A LA FRANCE DE SORTIR VICTORIEUSEMENT DE L'IMBROGLIO DIPLOMATIQUE AU SUJET DE "L'AFFAIRE MAROCAINE". C'EST AU NOM DE LA "MISSION CIVILISATRICE" QUE LA FRANCE S'ACTIVA A ELARGIR SON DOMAINE COLONIAL NORD-AFRICAIN. DES 1912, ELLE SE PROPOSA DE REALISER UN CERTAIN NOMBRE DE "REFORMES" AU MAROC, DONT L'UNIQUE OBJECTIF D'ACHEVER LA "PACIFICATION" DU PAYS POUR LE VOUER A L'EXPLOITATION LA PLUS ODIEUSE. S'AGISSANT PLUS PARTICULIEREMENT DES "DROITS" ET "LIBERTES" DES MAROCAINS, LE PROTECTORAT FUT, DE BOUT EN BOUT, UN ETAT DE SIEGE PERMANENT. LA POLITIQUE MEDIATIQUE ETAIT CELLE DE L'ORDRE ETABLI, C'EST-A-DIRE CELLE DE LA NEGOCIATION DE TOUTE LIBERTE. C'EST GRACE A LEUR INEBRANLABLE ATTACHEMENT AU FONDEMENT CULTUREL DE LEUR IDENTITE QUE LES MAROCAINS ONT REUSSI A RECOUVRER LEUR LIBERTE ET RETROUVER LEUR DIGNITE. TOUT SYSTEME FONDE SUR UNE PROPAGANDE FALLACIEUSE, ENTRETENANT LE MEPRIS DE L'AUTRE, EST VOUE A L'ECHEC ; QUELLE QUE SOIT, PAR AILLEURS, LA SOLIDITE DE SA BASE MATERIELLE
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